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  • Photo du rédacteurAbbé Raphaël d'Anselme

Comment répondre à tant d’amour pour nous de la part de Dieu ?

Quand nous nous retrouverons devant le Christ à l’issue de notre pèlerinage sur cette terre, nous constaterons l’immense différence qu’il y a entre l’Amour infini dont nous sommes aimés et notre réponse, ô combien petite ! Devant tant de bienfaits. Au Baptême, Jésus nous a donné la vie divine, il la nourrit à chaque Eucharistie, il nous restaure à chaque confession et nous fortifie pour la mission dans les autres sacrements et dans la prière, il nous immerge entièrement dans son Amour Trinitaire ! Je ne vous fais pas de dessin, mais notre réponse est cent mille fois imparfaite, froide et souvent désinvolte.

On comprend alors qu’il nous faut réparer notre réponse d’amour, pour qu’elle corresponde à l’Amour divin, c’est pourquoi les âmes passent par le purgatoire, pour que leur amour soit ajusté à celui que le Seigneur a pour nous. Que nous ayons une vraie réponse d’Amour.


Alors pour éviter cela, je vous propose de vivre dès à présent une vraie réponse d’amour inspirée des figures que nous donnent les évangiles.

Ainsi quand on rentre dans l’église pour la sainte messe, ayons l’attitude du publicain qui se frappe la poitrine et qui implore la miséricorde du Seigneur pour son péché et non pas celle du pharisien qui se vante et se pavane.

Au Confiteor (je confesse à Dieu), ayons l’attitude du fils prodigue qui se jette au pied de son père en criant : « J’ai péché contre le Ciel et contre toi ! » Ayons la contrition d’une Marie Madeleine qui pleure sa faute sur les pieds de Jésus, qui les essuie de ses cheveux, et qui les embrasse avec toute l’ardeur de son cœur comme pour réparer le mal qu’elle a fait.

Au Kyrie, crions avec Bartimé, l’aveugle, de toute la force de notre âme : « Fils de David ait pitié de moi pécheur !», car c’est ainsi que le Seigneur a accédé à sa demande.

Au Gloria, faisons comme ce lépreux sur les dix, qui revient sur ses pas, en louant Dieu et se prosternant devant le Christ, d’avoir été guéri.

Pour les lectures, rappelons-nous le passage où Jésus à la Synagogue lit le passage d’Isaïe : « l’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a consacré par l’onction… »et Jésus d’ajouter : « Aujourd’hui s’accomplit cette Parole ». Et c’est vrai, c’est pour moi que cette parole est dite aujourd’hui ! Avec quelle attention j’entends Dieu me parler ?

Au Credo, Répondons avec l’ardeur de saint Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant ! », ou avec la foi de Marthe : « Tu es le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde ! »

Que l’offertoire soit pour nous le moment important où nous nous offrons totalement au Seigneur dans un vrai acte d’abandon, comme Jésus s’est offert au Père pour notre Salut.

Ainsi quand la consécration sonne, nous sommes projetés à la passion du Seigneur, faisons effort pour être de ceux qui consolent Jésus, comme Simon de Cyrène, sainte Véronique, les saintes femmes et saint Jean ; ne soyons pas ingrat par notre manque de présence et d’amour qui blesse tellement le Cœur de Jésus. Demandons à Marie d’avoir les mêmes sentiments qu’elle, en ce moment si capital.

A la communion : « Si vous ne redevenez pas comme de petits enfants, vous n’aurez pas la vie éternelle ». Confiance et abandon total dans le Seigneur comme un nourrisson dans les bras de sa maman ; car même si c’est nous qui recevons l’hostie, en fait on se jette en Dieu à ce moment-là !


Que cette semaine sainte et ce temps pascal soit pour nous tous l’occasion de répondre au Seigneur par un amour total et désintéressé, tentant de compenser un peu le manque d’amour d’un monde qui a renié Dieu.

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